/!\ Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue ! / Valri

Il était effectivement parfaitement prisonnier des mains de Dimitri, et volontaire pour le rester. Si Valère était un horrible petit con provocateur, le blond avait la technique, il pouvait difficilement le nier, pour le canaliser de la plus efficace des manières. Et le laisser gagner par la même occasion, il voulait bien admettre tous les torts de cette énième rupture ridicule, si c'était pour qu'il continue à se frotter contre lui comme ça.
Un pic d'excitation chaud et presque douloureux le traversa quand Dimitri se pressa contre lui avec un soupir, il approuva d'un geignement bas et touché au cœur. Avalant avec difficulté sa salive alors que la pression sur ses poignets augmentait, il hocha la tête.
Il avait envie de fermer les yeux, mais il luttait pour les garder ouverts, le regarder et essayer de se rappeler de l'allure qu'il avait comme ça au-dessus de lui le plus longtemps possible – pour toujours, ça paraissait pas mal pour commencer.

« Oui. Oui, oui, oui. Que de toi », la dernière syllabe dérapa de façon un peu incontrôlée alors que la main droite de Dim s'égarait sur son corps.

Valère tenta de se cambrer malgré le poids de son amant sur lui, la peau parcourue de frissons sous sa main. Comme il lui avait libéré une main à lui aussi, immédiatement elle passa dans son dos, redessinant la colonne vertébrale dans un geste tranquille et affectueux qui semblait être une affirmation qu'il était à lui.

« Toi aussi », gémit-il avant d'accueillir son baiser, lui rendant en lui glissant la langue dans la bouche, se redressant pour maximiser le contact. Sa main libre agrippa le boxer du blond pour tenter de lui virer, faisant mordre le tissu dans la chair de Dimitri dans sa hâte à lui enlever.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

À lui. Il était à lui.
Ces mots résonnaient dans son esprit comme le battement d’un tambour. Il ne s’était jamais senti aussi possessif avec quelqu’un, il n’en avait jamais eu aussi envie. C’était seulement pour Valère et un désir purement viscéral, un besoin qui était aussi violent que la colère ou la faim. Il l’avait déjà possédé plus d’une fois, mais ça ne suffisait pas. Ça ne suffisait jamais, car quand il était trop loin de lui tout semblait dépeuplé.
Valère se cambra contre lui, sa main s’agitant frénétiquement sur son dos musclé. Et il l’embrassa plus profondément, sa langue envahissant sa bouche et l’explorant avec avidité. Valère avait un goût brûlant et passionné, comme avant.
Dimitri ne vivait que pour l’instant présent.
Son corps tout entier avait la chair de poule, c’était un vif plaisir qui l’électrisait quand sa main descendit sur le côté, passant au-dessus de la courbe de sa taille et de sa hanche avant de plonger entre le tissu et son corps. Le blond se tortilla pour faire descendre le boxer avec l’aide de Valère. Il dû néanmoins se redresser pour le retirer complètement et le jeter à l’autre bout de la pièce avant de revenir entre les bras de son amant. Dimitri l’embrassa, fermant de nouveau ses yeux. Il avait perdu toute faculté de raisonnement. Sa main revint lentement vers son bras, laissé à l’abandon quelques instants, il agrippa cette fois sa main et entrelaça ses doigts aux siens avant de reprendre cette danse bassin contre bassin et de coller de nouveau ses lèvres aux siennes. Plus de tissu maintenant, comme avant. C’était bon de le retrouver tout entier, sans armure. Il colla son front au sien et souffla alors : T’as de quoi ? parlant de capote évidemment. Il frotta son nez au sien avant de plonger dans son cou pour marteler sa peau de ses dents.

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@Valère Livingstone

Dimitri avait cette façon de se débarrasser de ses fringues en les jetant loin à travers la pièce comme pour rendre plus difficile un changement d'avis qui plaisait à Val, de façon totalement inconsciente et un rien absurde. Il protesta à son éloignement d'un gémissement, l'accueillit de nouveau contre lui avec soulagement.
Parce qu'il n'y avait à ce moment-là que Dimitri qui pouvait résoudre l'incendie qu'il avait créée par sa simple présence, et pas mal de contact, et qu'un peu dramatiquement Valère imaginait pouvoir mourir s'il le laissait comme ça. C'était dans ce genre de moment qu'il se demandait sérieusement pourquoi il l'envoyait bouler régulièrement. Impossible de se rappeler pourquoi, présentement. Il mordit légèrement dans ses lèvres à le sentir parfaitement nu contre lui, son érection pressant contre sa cuisse, et essaya vraiment de remettre la main sur deux trois pensées cohérentes, notamment pour se demander où est-ce qu'il avait une capote dans cette piaule. Ah, oui.

« Oui, dans mon froc, poche arrière. »

Ce qui signifiait que Valère était clairement parti en chasse ce soir-là ; et il était très content de son gibier du soir. Les mains libérées, il les remonta dans la nuque de Dimitri pour l'embrasser encore, avant de se tortiller sous lui pour attraper une jambe interminable dudit froc.
Il remonta le pantalon dans le pieu, fouillant les poches en pestant parce qu'elles étaient trop étroites pour ses doigts pressés et en sortit enfin le précieux sésame, petit carré argenté.

« Attend, j'vais t'aider », bien sûr, il avait beaucoup trop envie de le toucher. Il souffla sur les mèches de cheveux indisciplinées qui retombaient dans ses yeux, d'un geste vif et agacé, ouvrant l'emballage de la capote en essayant de voir ce qu'il faisait. Et il glissa les mains entre les jambes de Dimitri pour lui enfiler, poinçonnant sa mâchoire admirablement dessinée pour marquer sa propre possessivité un rien maladive sur lui.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Sentir Valère nu contre lui c’était le pur plaisir. Il n’y avait rien de mieux, pas même la drogue. Le plaisir de savourer chaque cellules de peau Valèrienne. Son baiser se fit tendre d’abord avant de se faire fiévreux. Il se redressa demandant enfin de quoi s’équiper avant de commencer le combat. Il étira un sourire avant de rouler sur le côté pour observer son ex se démener avec le pantalon en cuir. Dimitri ne réalisa même pas que Valère était parti en chasse ce soir, se disant seulement que comme tout homme il avait toujours une capote sur lui, au cas où. Ravi qu’il soit là, à la place d’un autre. Le blond hocha la tête et se laissa faire tandis que les doigts du brun descendirent sur son érection. Ses joues étaient rougies par l’excitation et il n’attendit pas une seconde de plus après que le bout de plastique soit placé pour sauter sur les lèvres du beau brun. Il le fit rouler sur le dos et se plaça entre ses lèvres avant de faire glisser ses doigts sur les fesses de son amant. Il en glissa un en lui, lentement, doucement. Poussant un soupir d’excitation en sentant ses muscles se serrer autour de son index. Une multitude de baiser qu’il déposa sur les lèvres de Valère avant de soupirer, tremblant : Tu m’as manqué.

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@Valère Livingstone

Valère eut le début de réflexe de lui dire d'aller doucement, avant de se rappeler que c'était Dimitri, et qu'il savait parfaitement comment s'y prendre ; donc miracle, il la ferma, cherchant juste à avoir des marques d'affection comme il savait si bien lui donner. Le léger tremblement qui parcourait Dim était un compliment à lui tout seul et lui réchauffait l'âme – et un peu le corps, fallait être honnête – d'une assurance de lui qu'il n'éprouvait avec personne d'autre.

« Je sais. Toi plus, », rit-il contre ses lèvres, avant d'émettre un gémissement presque surpris quand il trouva une sensibilité toute particulière du bout des doigts, les cuisses agrippant de nouveau ses hanches comme s'il avait menacé de se barrer alors que tout était si bien parti.

Il se laissa aller en arrière contre son matelas, rendant les armes, faible face à Dimitri comme face à personne d'autre, glissant la main entre ses jambes pour se caresser lentement, fixant son regard noisette sur le visage de son amant auréolé de cheveux blonds, rehaussés de lumière par le plafonnier, impossiblement près de lui et magnifique comme ça.

« Viens, s'il te plaît », fit-il sans se redresser, tendant la main vers son épaule pour l'approcher de lui.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Il aimait jouer avec le corps de Valère, lui montrer à quel point c’était bon avec lui et personne d’autre. Il déposa un baiser sur son nez en le travaillant de son index. Il savait comment faire avec lui, en douceur, lentement pour commencer. Oui plus que toi. Il déposa un autre baiser mais cette fois sur ses lèvres alors que les cuisses de Valère se serrèrent autour de lui.
Son amant se caressa alors pendant que les vagues de d’excitation déferlaient sur Dimitri. Il le travailla encore quelques minutes avant d’attendre le signal pour se placer correctement sur lui et se guider. Son membre poussa ses muscles pour étirer son corps et l’envahir progressivement. Il alla jusqu’à la garde avant de poussa un soupir de plaisir. Dimitri étira un sourire, déposa un tendre baiser sur les lèvres de Valère, le temps qu’il s’habitue et cette entrée et qu’il puisse reprendre son souffle. Il fit deux trois mouvements lents avant d’attraper ses poignets et les mettre au dessus de son visage, tendant son corps sous le sien. Ca va ? souffla-t-il tout en continuant doucement ses va et vient. Le blond planait, consumé par son goût, la sensation de son corps autour de lui.

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@Valère Livingstone

La respiration de Val menaçait franchement de s'emballer, parce à vrai dire il était déjà en train de s'imaginer ce que ça serait après (il avait du mal à tenir en place et à profiter du moment présent, ce garçon, c'était de notoriété publique). Dimitri le ramena efficacement avec lui et non pas dans ses pensées toujours trop rapides, en l'embrassant d'abord sur le nez, puis sur les lèvres. Valère se tendit pour lui répondre, comme s'il avait envie d'effacer la douleur d'avoir été rejeté plutôt injustement quelques jours plus tôt.
Ou d'éloigner de Dimitri le moindre souvenir de la blonde avec qui il était en date.
Ou de prendre toute la place dans sa vie et dans son lit.

Il se réfugia dans le creux de l'épaule du blond alors qu'il se glissait en lui dans un mouvement interminable, pas réellement déplaisant, mais dont l'intensité des sensations était telle que Valère ne parvenait pas vraiment à tout gérer. Il avait une sensation étrange, ni bien ni mal, qui lui remontait dans la gorge à la pression du corps de Dimitri pénétrant le sien. Il souffla à petits à coups, sans essayer de diriger son amant, dont il savait pertinemment qu'il maîtrisait ce qu'il faisait.

Il en fit une très bonne démonstration en lui attrapant de nouveau les poignets, ce qui lui fit rater un battement de cœur empressé. Habituellement Val détestait la contrainte physique, mais... Bah, Dimitri c'était pas habituel.

« Non, tu me baises pas assez fort », rit-il tout en provocation et regard noisette rieur, serrant les cuisses contre la taille de son amant.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Il laissa Valère se remettre de cette intrusion et s’habituer à sa présence en lui. Dimitri déposa quelques baisers sur son nez le temps qu’il s’y fasse. Il continua de l’embrasser alors que son amant enfouissant son nez dans le creux de son épaule. Une fois qu’il fut certain que son amant était en condition il lui attrapa les mains et les plaça au dessus de sa tête pour le maintenir fermement entre ses doigts. Un petit sourire étira le visage du blond qui donna d’abord un coup sec contre les fesses de Valère. Ah oui ?
Il attendit quelques secondes et recommença. T’es sûr ? Il serra un peu plus ses mains autour des poignets du brun avant de faire claquer son bassin contre le sien avec force. Le plaisir irradiait tout son ventre, se répandant dans ses cuisses et son cou. Rapidement il fut recouvert d’une petite couche de sueur alors qu’il maintenait le rythme de ses coups de reins. Son corps claquait bruyamment contre le sien avant de plonger dans son cou pour le lui mordre et entrelacer ses doigts aux siens. Dimitri grogna de plaisir. Avec Valère c’était toujours aussi intense, le plaisir immense et les sensations époustouflantes. Il avait envie de le faire crier, qu’il hurle son nom et qu’on puisse l’entendre dans tout Paris. Pourtant dans l’esprit du blond il n’y avait plus qu’eux. Juste eux deux.

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@Valère Livingstone

Dimitri ayant besoin d'une prise, il lui pesait lourdement sur les poignets, et ça donnait l'impression à Valère qu'il était entièrement réclamé par son ex (ça aurait été n'importe qui d'autre, ça l'aurait stressé parce qu'il se serait senti prisonnier). Sa petite provocation eut parfaitement l'effet escompté et il eut un sursaut sensible avec un piaillement haut perché quand Dimitri lui infligea un coup de rein décidé.

« Certain », répondit-il avec un rien d'emphase, un peu gâchée par le fait qu'il salue la performance de la ceinture abdominale de Dim juste après avec un gémissement court, éloquent.

Après ça, Val perdit pied, largement aidé par Dimitri qui savait parfaitement comment faire pour le rendre un petit peu dingue et totalement soumis à sa volonté ; il cala ses talons juste sous les fesses de son amant, accompagnant ses mouvements, et apparemment, il n'était capable de produire plus que des « ah », « oh », « han » et parfois de prononcer le prénom du mec qui le baisait si bien. Ses doigts se serrèrent très, très fort autour de ceux de Dimitri comme pour lui demander de ne jamais le laisser ; c'était d'ailleurs exactement ça parce qu'il le traduisit à voix haute, à mots certes couverts et hachés par une respiration partie en live.

« Me... laisse plus », il lui cria dans l'oreille en jouissant, serrant les cuisses contre sa taille.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Dimitri était ravi de voir que le sport qu’il faisait servait au moins à quelque chose. Les coups de reins qu’il donnait lui faisait progressivement perdre la tête et sentir le corps de Valère autour de lui ne fit que précipiter sa chute. Rapidement il donna le coup fatal dans un grognement. Il desserra progressivement ses doigts - dont les jointures étaient devenus blanche- de ceux de Valère, les faisant glisser le long de ses bras et déposant des baisers fatigués dans son cou. Il dû attendre quelques avant de se redresser sur un coude et se retirer en douceur de son ex petit ami puis retirer le bout de plastique autour de lui. Il fit un petit nœud, et le posa sur la table basse à côté de lit car selon lui la poubelle était bien trop loin. Il s’allongea sur le dos, en sueur, contre le brun avant de l’attraper et de le tirer contre lui pour l’enlacer de ses bras. Épuisé, Dimitri l’était. Il ferma les yeux et soupira longuement avant de marmonner : Ca va ? Il caressa du bout des doigts l’épaules de Valère, calant sa joue sur le haut de son crâne. Le blond ouvrit finalement les yeux, observant le plafond qu’il avait mille et une fois regardé après des galipettes avec lui. Il se demanda combien de temps cette histoire pouvait bien durer, si un jour l’un ou l’autre allait se décider à quitter le port pour ne jamais plus jeter l’ancre chez l’autre. Il fronça finalement les sourcils, se rappelant enfin de ce qu’avait dit Valère au moment de jouir. Tu m’as dit de plus te laisser ?

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@Valère Livingstone

Val lui avait fermé les yeux et profitait gentiment et tranquillement de son orgasme, un sourire de chat content sur les lèvres, étalé sur le dos dans son lit. Dimitri le poussa en démontant de son corps, sans même qu'il ne proteste – signe qu'il l'aimait très fort –, puis le reprit contre lui. Il se faufila dans le cou de Dim, y profitant de son odeur masculine qu'il aimait tant. C'était dans ce genre de moments qu'il se demandait pourquoi il se sentait obligé de faire souffrir tout le monde en l'envoyant paître.
Il rougit, du coup assez discrètement puisqu'il était caché contre le cou de son ex, à sa question.

« Uh... en fait je pensais m'être contenté de le penser, ça », expliqua-t-il en se redressant un peu. « Ouais j'ai dit ça. Je sais, je sais, tu vas me dire que c'est gonflé et c'est un peu vrai. »

Il soupira, s'étirant pour chercher un paquet de clopes et s'en allumer une, en proposant à Dimitri.

« J'ai envie qu'on se remette ensemble. »

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Après l’extase d’avoir joui il avait finalement reconnecté les deux neurones qu’il avait et avait souligné les mots hurlés dans son oreille à Valère. Tu l’as pas pensé, tu me l’as gueulé dans l’oreille. Dimitri leva l'index en l'air. Preuve que je suis un très bon coup. Il recula la tête pour le regarder. Ouais c’est clairement gonflé de ta part mais je suis plus à ça près. Il ricana, caressa l’épaule de Valère avant de faire descendre le bout de ses doigts le long de son dos. Dimitri attrapa une clope et attendit que le brun alluma sa sienne pour lui voler son briquet et faire de même. Il tendit le bras et posa le briquet à côté du préservatif encore là sur la table de chevet. Hm. Il aspira la fumée et retint sa respiration quelques secondes avant de souffler par le nez. Okay. Dimitri n'apprenait décidément pas de ses erreurs et recommençait sans cesse à tomber dans le même panneau. Il n’y avait bien que Valère qui avait ce don et cette emprise sur lui car aucune autre personne ne pourrait se vanter d’un tel pouvoir. Il fit remonter ses doigts le long de son dos avant de les remonter jusqu’à sa nuque. C’était la bonne cette fois, n’est ce pas ? Dimitri étira un sourire en retirant la clope de ses lèvres. Il était beau son petit ami, beau comme à chaque fois qu’ils venaient de faire l’amour et qu’ils se remettaient ensemble. Ca faisait combien déjà ? La cinquième fois qu’il le jetait ? Ou peut-être plus. Moi aussi j’ai envie qu’on se remette ensemble. Tu me manques trop. Il lui agrippa la nuque. Cette fois me largue pas pour des conneries. A la force de ses abdos et il déposa un baiser sur ses lèvres.

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@Valère Livingstone

« Oh, pardon », fit Valère d'un air qui n'avait absolument rien de désolé, même s'il jeta un coup d'oeil à l'oreille de Dimitri comme s'il pouvait évaluer les dégâts à l'oeil nu. « Tu dis ça juste parce que t'as envie que je te dise que tu es un très bon coup. »

Ou le meilleur qu'il ait connu, quelque chose dans ce goût-là, un truc bieeeen cheesy que Valère ne maîtrisait pas trop (il préférait faire le mec sarcastique et blasé, lui, à vrai dire). Allongé sur le ventre dans son lit, parfaitement nu avec une clope entre deux doigts, il affectait relativement bien cet air de mec blasé et sarcastique qu'il affectionnait, même si Dimitri était en train de réfléchir au fait qu''effectivement, il était gonflé de réclamer à se remettre avec lui.
Et l'attitude cool et détachée prit un gros coup dans l'aile quand il déclara comme si de rien que, bon, okay.
Valère faillit froisser sa clope d'abord, cendrer dans les draps ensuite.

« Sérieux ? »

Il se faisait peur à chaque fois un peu plus que Dim se tire. Mais non le blond venait de se rapprocher pour l'embrasser, après lui avoir affirmé qu'il lui manquait. Val faillit se mettre à pleurer de soulagement, mais ça n'aurait pas été avec son attitude de mec cool.

« Putain je suis content. J'ai eu peur que tu ne veuilles pas. »

Mais pour avancer, il faudrait peut-être penser à, genre, le présenter à ses parents ou un truc dans le genre.

Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue !

Dimitri haussa rapidement les sourcils d’un air idiot comme pour dire “héhé ouais” avec ce sourire dévoilant seulement ses dents du haut. Regard de pervers assumé et “humoristique” qui ne faisait rire que lui. Comme tous les hommes, Dimitri se disait être un bon coup mais avec Valère il en avait la certitude comme pour gonfler équitablement son égo à celui déjà gigantesque de son ex-nouveau-petit ami. Mais je le suis ! Le blond hocha la tête. Ouais sérieux. Du genre à foncer sans trop réfléchir surtout quand il s’agissait du brun. La réflexion c’était pas vraiment son fort, lui préférait foncer plutôt que d’analyser. Il fronça néanmoins les sourcils se disant que peut-être il avait répondu oui un peu trop rapidement mais le baiser qu’il déposa sur les lèvres de son petit ami lui fit perdre le fil de ses pensées. Pourquoi j’dirai non ? Question stupide car il connaissait déjà la réponse. Et surtout Valère pouvait lui faire faire n’importe quoi et n’importe quand avec l’emprise qu’il avait sur lui et ses sentiments. C’était si fort et si puissant que son esprit ne marchait jamais sans avoir en tête au minima le nom du brun. Il aspira la fumée de nouveau avant de souffler : On dort ici pour fêter ça ? Il étira un large sourire en observant les traits de son petit ami. Content de retrouver l’homme qu’il aimait tant malgré les blessures qui un jour finiront probablement par avoir raison d’eux deux.

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@Valère Livingstone

« Ouais, ouais, tu l'es », admit Valère avec un haussement d'épaules cool-et-détaché. « Mais peut-être qu'on est juste incroyablement compatibles sur le plan du sexe, hein ? »

En tout cas lui savait qu'il n'y avait qu'avec lui qu'il prenait son pied comme ça ; oh le sexe c'était bien de manière générale, c'était vrai, mais avec Dimitri ça prenait enfin tout le sens du feu d'artifice que les films, romans, séries vendaient.
C'était juste dommage qu'ils ne s'entendent pas aussi bien niveau sexe que partout ailleurs, ce qui éviterait des ruptures pénibles et ridicules...
Il avait l'air parfaitement sérieux en dévisageant Dim, étalé comme un chat bienheureux sur le ventre. Il en était presque à se lécher les babines, cet idiot.

« Tu sais très bien pourquoi. Mais ça m'arrange que tu le fasses pas. »

C'était malheureusement le plus proche qu'il était capable de lui dire qu'il l'aimait. Il sourit, baissant les cils sur son regard noisette, attrapa de quoi cendrer sans foutre en l'air les draps.

« Tu dis ça parce que t'as la flemme de rentrer, hein ? »

Il se pencha pour embrasser l'épaule dénudée de Dimitri.

« Je compte pas te laisser partir de toute manière. Pas après t'avoir arraché aux mains de cette fichue blonde ! »

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