/!\ Si vous n'êtes pas un peu perché, vous n'aurez jamais une jolie vue ! / Valri

Le sourire de Dimitri s’étira tandis que son égo “d’homme bon au lit” se gonfla un peu plus. Evidemment il ne cherchait pas plu à se remettre en question ni même à se demander si c’était vraiment ses capacités physiques ou bien si c’était parce qu’il était tout simplement à l’écoute de son ou de sa partenaire. Il arqua un sourcil. C’pas un horoscope. J’suis bon c’tout. Evidemment le sexe avec Valère c’était toujours incroyable quand avec les autres ça frisait seulement le correct. L’égo gonflait de Dimitri l’empêchait de lui répondre que le plaisair était partagé et que sans lui le sexe était quand même un peu plus fade et moins plaisant. Il plissa les yeux se demandant bien les raisons qui pouvaient le pousser à ne pas se remettre avec lui. Valère faisait du mystère et Dimitri n’avait pas la patience ni même l’envie de réfléchir aux nombreuses possibilités qui pouvaient se trouver dans l'intellect infini du brun. Le blond hocha la tête. L’envie de rentrer tout seul et de dormir dans des draps froids ? Non merci. Il était nécessaire pour lui de dormir avec quelqu’un et surtout Valère. Rentrer sans personne était un véritable calvaire pour le blond. Oh ouais. Puis j’suis bien là avec toi. Il caressa le dos de Valère avant d’écraser la fin de sa clope dans le cendrier. Ah ! C’est donc ça. La blondasse t’a donné envie de me reprendre. Il arqua un sourcil avec un air suspicieux. Si tu veux tout savoir elle parlait trop de sa vie et je m’en fiche moi de sa vie. Il haussa les épaules. Mais si t’avais pas été là je l’aurais probablement soulevé. Il ricana comme un idiot. C’était vraisemblablement le cas mais Valère avait le don d’embrouiller son esprit. Il marqua une pause prenant cet air sérieux comme si soudainement Dieu lui avait donné toutes les connaissances de l'univers. Et si tu ne m'avais pas vu ce soir tu aurais quand même voulu qu'on se remette ensemble ?

Dimitri roula des yeux. Monsieur étalait sa science bla-bla-bla. Il agita la main en l’air comme pour chasser la conversation de l’air. Le Kamasutra c’est juste un bouquin il se désigna de l’index. Le chef d’orchestre c’est moi. N’enlève pas à la sauce ce qui est à César.
Pincement de lèvres il haussa les épaules. Peut être que valere avait raison. Peut être pas. Dimitri avait une notion vague du passé surtout quand il s’agissait de remettre les événements dans l’ordre. Hm. Peut être. il secoua la tête alors que son petit ami continuait de parler. Je pensais surtout à tes fesses et ça n’a pas eu l’air de te déranger. Dimitri entoura ses bras autour de lui et entrelaça une jambe à la sienne. Le blond ricana. Je le savais en même temps il aurait fait la même chose si un type s’était glissé dans l’équation. Et c’est pas ma faute si son prénom est compliqué… enfin je crois. Un truc comme… Sandra ou Eva. Je sais plus. Il caressa le dos de valere de ses doigts avant de déposer un baiser sur ses cheveux. Dimitri serra son petit ami contre lui comme s’il avait peur qu’il s’échappe. J’aime quand on se rabiboche comme ca t’sais

Dimitri hocha la tête en fermant les yeux comme un enfant fier de lui. Bien sûr qu’il était son meilleur coup et évidemment il était content. C’était toujours appréciable d’entendre qu’on était bon au lit, non ? Il y eut sur son visage une légère surprise agréable. Le regard de Valère lui avait serré son petit cœur. Il ne l’avait regardé comme ça qu’en de rares occasions. Dimitri savait dans ce genre de moments à quel point il aimait son petit ami. Il caressa l’épaule de Valère d’un air distrait puis le serra contre lui alors que le corps du brun semblait seulement fait pour le sien. Bah oui j’aurais rigolé. Genre j’vais m’mettre en couple avec une nana qu’j’connais à peine. Quoiqu’il avait déjà fait ce genre chose. Dimitri n’était pas du genre à réfléchir, non. Il serra un peu plus Valère contre lui. Evidemment que lui c’était différent. Valère c’était un tout, son univers à part entière bien qu’il ne le lui avouerait jamais. Cette fois Dimitri se tourna, couché sur son flanc pour faire face au brun. T’aurais voulu que je dise non ? Il ricana, glissant ses doigts sur le bras de son petit ami. Il se pencha et déposa un baiser sur son front. Non parce que je peux toujours la retrouver cette meuf ! Il ricana de nouveau en se disant que c’était vraiment pas une bonne idée de revoir cette année, parce qu’il n’avait que Valère en tête comme toujours. Il étira son sourire en fronçant le nez et plissant les yeux. Il fit passer son bras sous la tête de Valère et ferma les yeux. Au dodo maintenant. Tu m’as épuisé.

Dimitri fut rapidement endormi, fatigué par le sport de chambre et les hormones. Enveloppé contre le corps de Valère, il se sentait bien, au chaud et totalement à sa place. Jamais il ne dormait si bien que quand il était dans les bras de son petit ami.
Soudain il fut secoué et ses sourcils se froncèrent alors qu’il fourra son nez dans les draps. Un petit grognement de mécontentement alors qu’un truc mouillé se posa sur sa tempe, un truc comme des lèvres probablement. Hmmm, laisse moi dormir. L’est trop tôt. Les yeux à moitié fermés il grogna et se leva, poussant les draps pour poser les pieds au sol. Il soupira et observa Valère. Y a quoi ? Bâillement qui lui déchira presque la mâchoire, il se gratta l’entrejambe avant de bailler nouveau. Pourquoi tu m’fous à la porte, chaton ? Il entendit du bruit dans l’appartement alors il haussa les sourcils : C’est qui ? Il gonfla presque le torse, comme s’il allait voir ce qui pouvait bien se tramer derrière la porte de la chambre comme un agent de sécurité.

Dimitri grogna parce qu’il était toujours un peu râleur le matin et surtout quand on l’empêchait de faire ses dix heures de sommeil. Il marmonna quelque chose d'inintelligible alors que Valère le rattrapa. Il détourna le regard de la porte à ceux de son petit ami. Quoi ? Mais ils foutent quoi là ? râla Dimitri alors qu’ils étaient pleinement dans leur droit de venir chez eux. Quoi ? Dans le dressing ?! Mais j’suis pas un amant que tu caches ! ou peut-être bien que si. Il recula d’un pas appréciant quand même le baiser du brun visiblement en panique. Ses yeux firent presque un tour sur eux même alors que le blond se dirigea vers la penderie. M’oublie pas et viens me chercher quand c’est bon, hein. Il entra dans la penderie, encore nu, oubliant complètement ses affaires envoyés à la va-vite la veille. Il pinça les lèvres dans une moue boudeuse alors que la porte se refermait devant lui, le laissant dans le noir. Il soupira et coupa sa respiration alors qu’on rentrait dans la chambre. Les parents étaient là avec le parfum bobochanel ou un truc du genre. Il n’avait jamais vu ses beaux parents pourtant ça faisait un moment qu’il connaissait Valère et il n’avait jamais eu l’occasion de les voir. C’est à travers les petites lamelles de la penderie qu’il pu voir à quel point ils avaient l’air snob.

Dimitri resta dans la penderie tout du long, se tenant les parties intimes au cas où la mère ou le père souhaitait vérifier pour on ne sait quelle raison la penderie de leur fils. Dimitri grelotta presque de froid, nu comme un ver, avant qu’ils ne s’en aillent. Il gigota presque sur ses jambes avant que Valère ne vienne lui ouvrir. Soupirant le blond sortit de la penderie, cherchant du regard ses affaires. Il souffla : T’as foutu mes affaires où ? Il vit son caleçon qu’il enfila presque aussitôt puis quand Valère lui rendit le reste il termina de s’habiller aussi rapidement qu’il les avait retiré. Il ne pensait même plus au préservatif ni même à la nuit qu’ils avaient passé mais bien à l’idée de pas foutre Valère dans la merde avec des parents qu’il trouvait déjà insupportable. C’est sautillant en faisant remonter son jean sur ses hanches qu’il releva les yeux vers Valère. Ca va aller ? Il haussa les sourcils en récupérant son téléphone et son portefeuille tombé il ne savait comment. Tu vas m’faire sortir comment ? T’es pas James Bond et moi j’suis pas l’homme invisible.